L’apithérapie, du latin apis, « abeille », et du grec therapeia, « soigner », correspond à l’utilisation de produits que les abeilles récoltent, transforment ou sécrètent : miel, propolis, gelée royale, venin, pollen.
Aristote au IVe siècle avant notre ère, affirmait « la ruche est une pharmacie ». Hippocrate un siècle avant Aristote, conseillait le miel dans le soin des plaies. Avicenne, aux alentours de l’an 1000, citait la propolis pour ses propriétés cicatrisantes et anesthésiantes. L’utilisation du miel dans la cicatrisation des plaies en milieu hospitalier, a été démocratisée dans les années 50, grâce à deux professeurs français.
De nombreuses études scientifiques viennent étayer les propriétés thérapeutiques des miels (châtaignier, acacia, lavande, thym, tilleul, eucalyptus, sapin et bien d’autres encore) et des propolis (brune, verte et rouge).
Pour faciliter l’administration de ces substances, il est possible de les ajouter à des sirops, des pastilles, des gommes, ou encore des extraits avec de l’eau et de l’alcool (extraits hydroalcooliques).
